lundi 31 décembre 2018

Classement des concerts de 2018

Bonjour.

Comme tous les ans, voici mon classement des concerts que j'ai fait cette année, avec pour chacun une rapide justification de leur rang... Pour plus de détails sur ces concerts, je vous invite à lire les articles les critiquant sur ce blog! 

Bien sûr, c'est un classement subjectif et ponctuel. Il est très probable qu'il serait différent si je le refaisait à une autre date... Même si les grandes lignes sont là!

Regrets: Cette année encore, je n'ai pas pu aller à tous les concerts que je voulais. Voici donc quelques regrets: Kreator, que j'aurais adoré revoir après la claque que ce groupe m'a donné au Hellfest 2017. Lordi ensuite, groupe que j'adore mais que j'ai trop peu vu sur scène. J'adore les nouveaux costumes de cette tournée, et je regrette de ne pas avoir assisté à un de ses shows. Ma nouvelle situation professionnelle fait que je dois me restreindre niveau concert, et cela va empirer en 2019, puisque je ne pourrais pas assister aux concerts français de Ghost (un de mes groupes favoris dont le dernier album est mon préféré de l'année) et de Steel Panther. Enfin, je terminerais le paragraphe sur mes regrets de cette année par le concert conjoint de Kreator et Dimmu Borgir, et par le Motocultor qui avait cette année une affiche incroyable (en particulier le concert de Sepultura accompagné des Tambours du Bronx). 

Déception: Judas Priest (Hellfest):


Il s'agit d'une très petite déception car ce concert des prêtres de Judas était quand même de qualité. Mais il a été trop long à démarrer, n'a jamais vraiment décollé, et la sauce n'a jamais prise, surtout comparé aux deux baffes que ce groupe m'avait mis précédemment. La setlist est à mettre en cause, comme je le détaille dans l'article lié au Hellfest de cette année. Ce concert se trouve quand même à la  14e place du classement. 

Découverte : Redemption (Hellfest):


Je suis allé voir ce groupe par pure curiosité. Je dois dire que j'ai été bluffé par ses qualités musicales, qui sont d'autant plus impressionnantes au vu de l'age des musiciens! Ce concert se place à la 18e place de mon classement.

26 : Black Bomb A (Hellfest):


Commençons le classement avec un groupe dont je ne connais et n'aime finalement qu'un riff (Mary). Il s'avère que je suis hermétique aux voix des chanteurs, et ce riff ne justifie pas un concert entier à les subir. 

25 : Savage Messiah (Hellfest):


Avec le recul, je ne me rappelle plus de ce concert! Je me rappelle avoir passé un bon moment, mais rien d'inoubliable... 

24: Iced Earth (Hellfest):


La encore, je ne me rappelle plus beaucoup de la performance de ce groupe dont j'apprécie grandement quelques titres... Ce n'est pas bon signe! Cela vient surtout je pense du son mauvais et de la fatigue de fin de festival. Il faudrait que je le revois en salle pour me faire un avis définitif!

23: Bullet for my Valentine (Hellfest):


Je ne connais bien qu'un titre du groupe, qu'il n'a pas joué. Mais contrairement aux groupes précédents, je me rappelle de ce concert... Pas grâce à leur musique cependant, mais grâce à leur accoutrement ridicule!

22: Meshugga (Hellfest):


La encore, je ne connais qu'une chanson de ce groupe (Bleed). Mais son interprétation a été magistrale et mérite à elle seule d'aller à un concert de ce groupe. Il est très probable que je me plonge bientôt dans sa musique si intéressante.

21: Arthur H:


Un concert sympathique et expérimental d'un artiste français que j'apprécie. Le spectacle n'est malheureusement pas abouti, et je ne retrouve pas la saveur qu'avait les précédents concerts de lui auxquels j'ai assisté. 

20: Arch Enemy (Hellfest):


Un groupe à la musique inégale, desservi ici par un très mauvais son... Le final rattrape un peu le show, sans le sauver. A revoir en salle!

19: Megadeth (Hellfest):


La encore, un concert gâché par un son de mauvaise qualité. Si Dave Mustaine semble plus investi, je ne garde pas un aussi bon souvenir de ce concert que du premier que j'avais vu de la formation, qui m'avait charmé. 

17: Haunting the chapel (Rotten, Silver Machine, Zemial):


Un mini festival dans un cadre intimiste et envoûtant, avec des prestations de qualités. Rien à redire!


16: Stonesour (Hellfest):


Si la musique du combo ne m'a pas marqué, le frontman est toujours autant exceptionnel et captivant. C'est probablement le meilleur que je connaisse. Il sait tenir une foule dans sa main, et c'est toujours un immense plaisir de le voir sur scène. 

15: Joan Jett and the Blackhearts (Hellfest):


Une icone du Rock captivante à défaut d'être transcendante. 

13: Accept (Hellfest):


Voilà un groupe unique qui développe son propos avec passion. Le son n'a pas suivit, ce qui m'invite à les revoir avec l'espoir de conditions optimales pour pleinement profiter de l'univers du groupe.

12: Children of Bodom (Hellfest):


Un groupe impressionnant, qui a donné un concert à l'ambiance excellente! C'est la première fois que je le voyais sur scène. J'espère que ça ne sera pas la dernière...

11: The Chris Slade Timeline (Hellfest):


Un concert génial donné par un groupe humble dont le but est de s'amuser et de partager un bon moment avec le public. Mission réussie!

10: Steel Panther:


Voilà là un concert certes bon, mais qui m'a un peu déçu. Ce groupe, que je vénère, se repose beaucoup trop sur ses lauriers. Il pourrait faire bien plus avec ce dont il dispose. Ainsi, j'ai la sensation de l'avoir trop vu, les prestations étant redondantes. J'ai l'espoir que cela change avec la nouvelle tournée, qui voit le groupe jouer des reprises de grands classiques du Hair Metal, retournant à ses racines de Cover Band... Pour une fois qu'il semble innover, j'aimerais beaucoup voir ça sur scène! 

9: Bamba Wassoulou Groove:


En début d'année, j'ai vécu une expérience extraordinaire: un voyage / stage au Sénégal... Cette expérience m'a marqué à vie, et j'ai donc été subjugué par ce groupe qui m'a fait revivre l'ambiance de l'Afrique de l'Ouest, avec une authenticité incroyable... J'en ai encore des frissons!

8: Marilyn Manson (Hellfest):


Le révérend est toujours aussi fou et captivant. C'est l'être le plus subversif et imprévisible que je connaisse, c'est pourquoi ses shows restent incroyablement fascinants. 

7: G3 (Uli John Roth, John Petrucci, Joe Satriani):


Voir des guitar hero aussi iconiques sur scène est un régal musical, et un moment très agréable, surtout lorsqu'ils se rejoignent pour jammer sur scène... Un excellent moment et une claque musicale!

6: Europe (Hellfest):


Un groupe mythique que j'ai enfin pu voir sur scène, et qui ne m'a pas déçu! 

5: Hollywood Vampires (Hellfest):


Un projet original mené par une franche camaraderie entre des légendes de la musique (et pas que...). Le concert est parfois un peu long, mais le projet est sincère, et c'est un vrai régal de voir ces pointures jouer ensemble, en particulier Alice Cooper qui sort de son personnage et fait donc enfin preuve de chaleur sur scène, et avec son public. La démarche est sincère et authentique, c'est donc un vrai événement! 

4: Dimmu Borgir (Hellfest):


Ce groupe a livré cette année le deuxième meilleur album de métal pour moi. Ainsi, assister à sa tournée promotionnelle a été un vrai plaisir, le groupe jouant son répertoire récent, que j'adore. Le concert est immersif et parfois chamanique. Cela m'a envoûté, et me conforte dans l'idée que ce groupe est mon préféré de Black Metal...

3: Iron Maiden (Hellfest):


On entre dans les choses sérieuses dans ce top 3 de concerts d'anthologie! Le premier concert d'Iron Maiden, que j'avais vu en 2014, m'avais laissé un souvenir mitigé, le show souffrant de longueurs. Il n'en ai rien cette année, puisque le concert m'a captivé de A à Z! Rien à redire, tout est parfait et impressionnant, le show étant d'une beauté quasi poétique! Ce groupe mérite son statut de légende, tant ce concert a été grandiose et émotionnellement fort... Inoubliable!

2: Guns'n Roses:


La reformation de ce groupe mythique m'avait énormément déçu sur scène l'année dernière. Là, il n'en ai rien! Les membres du groupe font enfin preuve d'osmose et de camaraderie, donnant un show irréprochable et dantesque. Alors en plus, ce concert se jouant dans ma ville, j'ai enfin eu la sensation d'assister à un concert historique, qui m'a complètement emporté. 

1: Kiss:



Sans grande surprise, mon groupe préféré a donné le meilleur concert de cette année pour moi. Suis-je subjectif ? Probablement pas... Mais ce blog assume cette subjectivité, donc j'assume de clamer au et fort que Kiss est encore le groupe le plus chaud de la planète! Le show est comme toujours dantesque et infaillible. Le groupe est toujours pertinent artistiquement, et livre une musique intemporelle. De plus, l'état d'esprit des membres du groupe (taquins, impliqués et proches du public) et l'ambiance incroyable du public andalou ont transcendé ce concert, qui entre sur le podium des meilleurs concerts de ma vie, rien que ça!!! 

J'espère que 2019 sera aussi chargée en concerts de qualité que cette belle année 2018 qui se conclu...

A bientôt! 

vendredi 28 décembre 2018

Aquaman

Bonjour.

Voici mon avis sur le dernier film de l'univers DC au cinéma, que j'ai vu en VF et en 2D. Les spoilers sont comme toujours signalés en vert


J'ai adoré ce film! L'ayant vu depuis une semaine (n'arrivant plus à trouver le temps d'écrire mes critiques à chaud), je ne vais pas entrer dans le détail, mais plutôt apporter des éléments d'analyses expliquant pourquoi je l'ai tant aimé.

 L'histoire est excellente et est parfaitement bien menée. Les personnages sont attachants, crédibles et leur évolution est captivante. Les enjeux auxquels ils font face sont grandioses et crédibles, et sont enfin bien traités (par rapport à Justice League qui traitait mal ses enjeux par exemple). On sent la gravité de ce qui se déroule, et donc l'importance de la résolution de l'intrigue, qui est pleinement satisfaisante. J'ai adoré l'envergure mondiale du conflit, avec le déplacement de l'action tout autour du globe (en particulier en Sicile, endroit qui présente une certaine valeur sentimentale pour moi). Le film est certes long, mais cela sert son grandiose, et la longueur de ne se fait jamais désagréablement sentir. 

L'univers présenté est riche, cohérent, et fonctionne bien. Il est graphiquement magnifique et fourmille de détails. On sent une implication artistique grande. Le film reste cohérent avec le reste de l'univers DC au cinéma, fonctionnant indépendamment sans perte, l'intrigue se déroulant majoritairement sous l'eau (même si, pour râler, il aurait été intéressant de tisser un lien plus fort avec le reste de l'univers en apercevant par exemple Superman sauver quelques humains lors du grand ras de marée). Les effets spéciaux sont réussis, et rien ne décrédibilise l'ensemble. Beaucoup de plans sont très intéressant, jouant avec les possibilités de l'eau, la caméra n'hésitant à "nager" dans tous les sens. Il y a beaucoup de plans séquences, qui sont tous très réussis. Un plan en particulier m'a marqué par son originalité: la caméra suit le plongeon d'un personnage dans la mer, avant de finir à l'intérieur d'un aquarium, le tout sans transition brute... Ainsi, tout l'aspect technique et purement cinématographique est réfléchi, aidant grandement à l'immersion dans son univers dont tous les aspects sont travaillés. 

L'humour fonctionne parfaitement, ne désamorçant jamais les situations dramatiques. Il est parfaitement justifié, et est principalement porté par le charismatique personnage principal. 

Enfin, pour terminer par quelques détails, j'ai adoré le père d'Aquaman et la relation qu'ils ont. J'ai également été intrigué par le personnage joué par Willem Dafoe, que je m'attendais à voir devenir méchant à cause de la connotation liée à son interprète

Bref, je ne rentre encore une fois pas dans le détail afin que vous puissiez le découvrir par vous même. C'est pour moi un excellent divertissement, qui présente un univers riche et unique, et qui a une direction artistique irréprochable. En terme de divertissement, c'est pour moi le plus réussi de l'univers ciné DC actuel, même si je dois reconnaître qu'il ne traite pas de dilemmes moraux particuliers ou ne mène pas de réflexion profonde, cet univers ayant abandonné cette voie depuis Suicide Squad (à raison ou à tord, c'est un débat compliqué vu que le Dark Knight a prouvé l'intérêt de traiter de ce genre de choses avec un film de super-héro, mais que les premiers films de cet univers ont donné une version lourde et bancale de ces aspects). 

Je le reverrais avec  un grand plaisir! 

Spider-man: New generation

Bonjour.

Voici mon très rapide avis sur le film d'animation Spider-man: New generation (ou Into the Spider-verse en VO, un titre bien meilleur), que j'ai vu en VF et en 2D. Les spoilers sont en vert


J'ai adoré ce film! C'est pour moi une pure réussite, et je l'ai aimé de la première à la dernière seconde! 

Pour entrer légèrement dans le détail, l'histoire est captivante, bien menée et l'intrigue est prenante.  Les personnages sont tous très attachants. Les différents Spider-man sont tous très bien développés, leur nombre finalement assez réduit permettant cela. Les méchants sont également réussis, même si certains sont survolés. Cela est rattrapé par l'incroyable force émotionnelle de la motivation de l'antagoniste principal, dont l'importance dans un film Spider-man est bienvenue (en effet, il s'agit du Caïd, qui est plus souvent associé à Daredevil). Tous les autres personnages sont réussis, et entrer dans le détail n'aurait que peu d'intérêt vu qu'il ne s'agira que d’encenser chaque détail du film. 

Niveau graphique, le film est magnifique et assume des partis-pris forts. Il va à fond, jouant au maximum avec le média qu'il utilise. Par bien des aspects, il reprend les codes du comics, insérant parfois des bulles de dialogues... Il se permet tout, et préfère souvent l'esthétisme au réalisme, en particulier lors de la bataille finale. Un seul aspect m'a fait tiquer: l'impression parfois d'un "flou de doubles", comme si je voyais le film 3D sans les lunettes. 

Enfin, le film réussit parfaitement à installer son univers propre, entre familiarités et nouveautés. Il y arrive avec en autre quelques clins d’œils très bien gérés, comme les références aux films (surtout à la première trilogie), les différents costumes du Spider-man (dont celui du jeux vidéo récent), le très réussi caméo de Stan Lee ou encore la scène post-générique qui n'a pas beaucoup de sens dans l'histoire mais qui est hilarante

Bref, je n'entre pas plus dans le détail afin que vous le découvriez par vous même. C'est pour moi une réussite totale qui mérite d'être visionnée !

Les animaux fantastiques 2: les crimes de Grindelwald

Bonjour.

Voici mon rapide avis sur le film Les animaux fantastiques 2, les crimes de Grindelwald, que j'ai vu en VF et en 2D. J'écris cette critique à froid, puisque je l'ai vu il y a plusieurs semaines. Il est donc probable que j'oublie beaucoup d'éléments, et que ma vision de l'oeuvre est été déformée par le temps. C'est pourquoi je vais en faire une très rapide analyse, sans entrer en profondeur dans les détails. Les spoilers sont signalés en vert


Si je m'étais laissé ensorceler par le premier volet, cette suite m'a laissé une impression bien plus mitigée. Je ne suis jamais entré dans l'histoire qu'il raconte, ne parvenant pas à m'investir émotionnellement dans ce qu'elle raconte.

Le premier élément expliquant cela est le fait que je n'avais pas revu le premier volet avant de découvrir cette suite. Ainsi, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, et surtout à m'investir dans les personnages du premier volet, qui hormis le héro, ne sont pas réintroduits. 

De même, je ne suis pas entré dans l'histoire, pour deux raisons. La première est qu'elle dépasse de loin en enjeux ce que peut porter le candide héro, et le lien qu'il a avec l'histoire en général, le contexte sombre, réaliste et sérieux, m'a semblé tiré par les cheveux. La deuxième raison est le fait qu'elle est complexe et qu'elle nécessite une bonne connaissance du précédent volet et de l'univers de la saga en général. Ainsi, même si j'ai vu tous les films de la saga et même si je suis familier de cette univers, cela n'a pas suffit, n'en ayant pas des connaissances encyclopédiques. J'ai réellement ressenti un manque d'explication du film, qui se repose sur un univers excluant les néophytes, ou du moins les non-fétichistes. 

Un exemple de ce phénomène est la présence importante de fan service : la baguette de sureau que détient Grindelwald (qui m'a sortie du film à chaque fois, me demandant et m'imaginant comment Dumbledore la récupère par la suite), la filiation des Ombrage que je ne comprends absolument pas, la présence du futur serpent de Voldemort dont la psychologie dénote avec le futur du personnage, ou encore par exemple la présence artificielle du Nicolas Flamel, même si le personnage est réussi

Les enjeux traités sont très sombres, et le dénouement de l'intrigue artificiellement complexe est satisfaisant, même si atténué par les éléments que j'ai évoqué plus haut. Cependant, l'histoire dénote avec le ton féerique qui entoure le héro, hérité du premier volet. Ici, ça ne fonctionne pas, et la présence des animaux fantastiques est un pur artifice qui dessert l'histoire grandiose qui nous est racontée. Or, toute la portée de l'histoire est captivante en soit, et propose des choses captivantes (même si le climax est un peu mou, la fin laissant une impression d'inachevé désagréable, comme si on venait de voir qu'un épisode de série). Ainsi, j'ai l'impression que le film aurait été bien mieux s'il avait raconté les événements qui s'y déroule à travers un autre personnage principal, aussi attachant étant celui qu'on suit.

Pour terminer sur une note plus positive, je dois dire que ce film est loin d'autre mauvais. Les problèmes que j'évoque expliquent pourquoi je ne suis pas entré dans l'oeuvre. Mais ils ne sont pas  forcément majeurs et n’empêchent pas forcément de l'apprécier, ce que confirmera peut-être un deuxième visionnage. Enfin, les aspects techniques sont tous réussis: les effets spéciaux sont irréprochables, la première séquence du film est grandiose et le jeu des acteurs est excellent. En particulier, j'ai été complètement convaincu par le jeune Dumbledore, et plus encore par la performance incroyable de Johnny Depp en Grindewald, qui est pour moi le point fort du film, et qui m'a permis de quand même l'apprécier, ressortant avec une impression mitigée et pas négative. J'ai adoré le personnage, et chacune de ses apparitions est une pure merveille.

C'est pourquoi je continuerais de suivre cette saga, en faisant attention cependant à bien revoir les volets précédents avant afin qu'elle ne me perde pas comme elle l'a fait. 



dimanche 25 novembre 2018

Rattrapages (Venom, the Predator, Bohemian Rhapsody, Punk mon tube)

Bonjour.

Je suis actuellement dans une étape de ma vie qui me laisse peu de temps libre. Si je continue d'aller au cinéma, si je continue d'aller voir des concerts, je n'ai souvent pas la force mentale de me mettre à écrire mes pensées et avis sur ce blog. J'aimerais cependant que cet état des faits change, et c'est pourquoi je publie cet article. Écrivant à froid, je vais donner mon avis général sur ces œuvres, sans entrer dans le détail. Comme toujours, les spoilers sont signalés en vert


Comme vous devez le savoir, j'apprécie beaucoup Marvel. Si je ne suis pas fan de la trilogie Spider-man de Sam Raimi (en particulier car je ne peux pas supporter le jeu de Tobey Maguire, et également car le ton cartoonesque presque nanardesque me dérange un peu), j'aime beaucoup la version de Venom présentée dans le 3e volet de cette saga. Spider-man étant maintenant inclue dans le MCU, l'idée d'un film Venom indépendant me paraît très discutable. Je partais donc avec un a priori, même si je ne voulais pas me fermer à un potentiel bon film.  
Cependant, même malgré mes très faibles attentes, j'ai été très déçu! Je ne suis tout simplement pas entré dans le film, étant toujours extérieur à l'oeuvre. 
Bien sûr, le film a quelques fulgurances, comme l'humour du personnage de Venom. J'ai également bien aimé la présence de She-Venom, et l'idée de la compatibilité, si elle est mal exploitée, est intéressante. Mais je n'ai pas accroché à une grande majorité de autres éléments du film. L'intro est rushée, le fan service est putassier. La structure du film est impersonnelle et très téléphonée.  Certaines situation sont grotesques. Les effets spéciaux sont moyens. Je n'ai pas aimé la nouvelle direction artistique des symbiotes. Beaucoup de personnages ne sont pas crédibles et sentent la caricature ratée, en particulier le grand méchant que j'ai trouvé risible. Le caméo de Stan Lee  est bancal. Je pourrais continuer longtemps, mais je préfère conclure par un point central auquel je n'ai pas adhérer: le jeu de Tom Hardy. Bien sûr, je ne pense pas que cela soit entièrement sa faute, l'acteur devant évoluer dans des situations absurdes (la scène des homards), mais je n'ai pas été convaincu par sa prestation, ou du moins par le personnage qu'il joue. 
Ainsi, ce film est pour moi un complet ratage, et je ne suis donc absolument pas enthousiaste à l'idée d'une suite, si subtilement annoncée par la prévisible scène post-générique... 


Je suis un grand fan de la saga Predator, hormis le film Predators qui est pour moi sans saveur... J'ai dont été très déçu par ce film, même si contrairement au film précédent, j'ai été investi dans l'histoire et que le film est beaucoup moins constant (le meilleur côtoyant le pire, là où l'intégralité du film précédent était au ras des pâquerettes). L'intro du film est sympathique, et fonctionne. Le garçon du héro est parfaitement bien introduit, et promet d'être un personnage captivant. La mythologie autour d'une agence gouvernementale secrète est intéressante (avec un clin d’œil aux événements d'Aliens vs Predators). Cependant, le film prend très vite une direction nanardesque absolument risible, et incohérente au reste de la saga. Déjà, le fait qu'un jeune garçon tue quelqu'un est traité par le film comme quelque chose d'anecdotique! Le directeur de l'agence est absolument insupportable et pas crédible. Et finalement, tous les personnages se révèlent inconsistant et stupides, même les plus prometteurs. L'humour fait souvent mouche, même si hors de propos. Les événements sont ridicules et désamorcés. L'histoire est absolument idiote, et la mythologie ajoutée est incohérente au reste de la saga. Ainsi, ce contexte désamorce les bonnes scènes d'actions (comme la mémorable scène avec le bouclier du vaisseau). Je garde cependant un meilleur souvenir de ce film que Venom. En effet, si ce film est objectivement une catastrophe, il est si absurde dans son ratage qu'il en est drôle. J'ai énormément ri de lui en le voyant, là où j'étais plus affligé par le visionnage de Venom. 


Ce film, que j'ai vu en VO, remonte la barre de mes visionnages de cette fin d'année. Il est excellent, je l'ai adoré. Les acteurs sont phénoménaux, en particulier ceux jouant les membres du groupe, qui sont des sosies des vrais musiciens. Bien sûr, Freddie étant le membre le plus connu de Queen, c'est avec lui que s'opère le plus le phénomène de la vallée de l'étrange. Si cela ne m'a pas dérangé, je l'ai quand même senti. Et finalement, connaissant peu l'histoire du groupe, j'ai été confronté à mes a priori et conceptions erronées. Cela m'a beaucoup questionné lors du film, me posant la question de la limite entre la réalité historique et l'adaptation cinématographique. Ainsi, tout cela me laissait une impression de bon mais mitigé, qui s'est finalement envolée lors du climax. En effet, la dernière section du film, recréant en quasi-totalité le concert de Live Aid, m'a subjugué! J'en ai encore des frissons! Les moindres détails sont pris en compte, le jeu des acteurs est incroyable, on est sûr scène avec eux! C'est même lors de cette partie du film que j'ai remarqué quelques plans audacieux de réalisation, qui était discrète jusque là. Ainsi, je suis sorti de ce film dans un état de bonheur et de sérénité incroyable. Ça faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas fait autant de bien. Il mérite pleinement une appellation de Feelgood movie! 
Pour revenir sur d'autres détail, les dialogues très anglais sont géniaux. J'ai adoré les membres du groupe, et en particulier l'hilarant batteur. Le film fait preuve de beaucoup de retenu, suggérant les éléments que tout le monde connait, afin de se concentrer sur la musique. Enfin, une blague méta m'a marqué: j'ai adoré le fait que le personnage joué par Mike Myers soit convaincu qu'aucun ado ne secourra la tête en voiture sur le morceau titre!!! 
Ainsi, ce film est pour moi une grande réussite, que j'apprécierais encore plus lors d'une deuxième visionnage à mon avis. 


Enfin, je vais terminer ces rattrapages par un concert auquel j'ai assisté dans le club de la Rockschool Barbey. Le public n'étant pas nombreux et la salle étant petite, la proximité avec les musiciens est telle qu'ils restent parmi le public une grande majorité de la soirée! J'ai pu les rencontrer et discuter avec eux, en particulier avec PV Nova. Ils sont accessibles et sympathiques, ce qui est vraiment très agréable.
Niveau musique, la soirée est orienté punk-rock et humour. PV Nova ouvre les hostilités avec un set humoristique et explicatif collant à ses vidéos. L'humour et la musique sont au rendez-vous, et si le set est trop court, il est parfaitement réussi. Le public ne s'y trompe pas puisque l'ambiance est incroyable. 
Vient ensuite le tour de Kawaii Bukkake. Là encore, l'humour est incroyable et fonctionne à merveille. Si les musiciens ne sont pas les meilleurs du monde, cela ne dessert pas leur propos, qui est hilarant et travaillé. C'est là encore une pure réussite et un grand moment de complicité avec le public. 
Enfin, le groupe qui conclue la soirée est Joe La Mouk. Si c'est le groupe qui joue le plus longtemps, et qui est formé des guitaristes les plus convaincant par leurs qualités techniques, c'est également le groupe le moins bon de la soirée. L'humour scatophile est lourd et lassant, et le propos n'est clairement pas assez travaillé. C'est même parfois malaisant! Le public ne s'y trompe pas puisque l'ambiance retombe. 

Voilà pour ces rattrapages d'automne. J'espère que j'arriverais à écrire mes prochaines critiques de manière continue, comme avant.

A bientôt!

mardi 14 août 2018

Ant-man et la Guêpe

Bonjour.

Voici mon avis très rapide sur le dernier film du MCU, Ant-man et la Guêpe. Je l'ai vu en VF et en 2D, et les spoilers sont comme d'habitude signalés en vert


J'ai bien aimé ce film, c'est un très bon divertissement qui m'a fait passé un excellent moment. 

Sur le plan technique, je n'ai rien à redire. Les effets spéciaux sont irréprochables, j'ai particulièrement aimé le design réussi du fantôme, avec les effets saisissants autour du personnage. Je regrette juste un peu que le côté quantique de ses pouvoirs ne soit pas assez exploité (pas de téléportation quantique ni d'ubiquité, l'aspect quantique n'étant qu'un prétexte à des effets visuels magnifiques). L'action est très fluide et lisible, j'ai pris un réel plaisir devant les combats excellemment bien chorégraphiés. La musique est sympa sans être inoubliable. Les acteurs sont bons, et à part le doubleur français de Micheal Douglas (doubleur qu'on retrouve dans quasiment tous les Marvel et qui a du faire un nombre incroyable de personnages dans le même univers)  dont la voix surexploitée m'a un peu gêné, tout est irréprochable.

L'histoire, aussi simple soit-elle, est suffisamment intéressante pour être prenante. Les enjeux sont à petite échelle, mais ce n'est en rien un défaut. En effet, le film se concentre avant tout sur les personnages et l'humour. Les protagonistes sont tous mémorables et attachants, la relation entre Scott et sa fille en particulier est très bien menée. Même les personnages secondaires brillent et restent en mémoire. L'humour est très réussi, ce film misant dessus, au point d'être avant tout une comédie. Aucun gag ne m'a semblé rompre la cohérence et le réalisme de l'univers, ce qui rempli parfaitement le contrat.
Enfin, ce film tisse quelques liens avec le reste de l'univers, mais sait se focaliser sur son histoire et sur l'échelle des événements ici montrés. Le film s'insère parfaitement dans la continuité du MCU, en montrant les conséquences des accords de Sokovie et des événements de Civil War, mais aussi et surtout en montrant les conséquences de la victoire de Thanos dans une scène post-générique parfaitement menée et lourde de conséquence sur le personnage d'Ant-man. Ainsi, il est cohérent en son sein mais aussi dans la saga en général. Pour terminer, le film glisse quelques clins d'oeil, comme l'obligatoire caméo de Stan Lee (drôle mais trop au premier plan à mon goût) et une référence au Goliath des comics

Ainsi, ce film est un excellent divertissement sans prétention, loin des enjeux forts du précédent volet. Il fait ici office de bulle d'air, offrant une légèreté bienvenue à l'univers. Il suit parfaitement une logique de comics, servant de fillers après un énorme événement crossover, afin de respirer et de montrer une échelle humaine de l'univers. C'est donc pour moi une réussite, que je reverrais avec plaisir!

lundi 6 août 2018

Solo: an extended universe story

Bonjour.

Voici aujourd'hui un article particulier. En effet, je vais revenir sur le film Solo: a Star Wars Story à froid, me focalisant sur certains éléments précis. Même si le film est maintenant sorti depuis un moment, je vais quand même signaler les spoilers en vert


Avant de commencer, voici deux éléments de contexte: je suis un grand fan de Star Wars, comme vous devez le savoir. Je voue quasiment un culte à la saga originale de George Lucas, composée de six films absolument parfais. Quant aux nouveaux films de Disney, je suis mitigé: Rogue One est une pure réussite, là où le Réveil de la Force m'a beaucoup déçu car amenant de fortes incohérences dans toute la saga, incohérences que Les Derniers Jedi tente de corriger avec peine, proposant de bonnes idées mais étant handicapé par son prédécesseur... Quant à Solo, on va y venir. Ainsi, j'assume mes avis tranchés sur la saga, mais je ne veux pour autant pas être associé à la fan base actuelle composée d'intégristes, préférant la réflexion et l'argumentation, même basées sur les sentiments et ressentis, à une haine nocive et dangereuse (je vous laisse le soin de vous renseigner sur les actions ignobles entrepris par certains au nom de la communauté des fans de la saga). 
Comme deuxième élément de contexte, bien plus essentiel à cet article, je vais vous parler de l'univers étendu de Star Wars (extended universe en anglais). Depuis toujours, la saga Star Wars, dont les films sont les piliers, est enrichie d'oeuvres complétant l'univers et l'histoire: des romans, des BD, des jeux vidéos, des séries, etc, gravitant autour des films. J'avoue être fan de cet univers étendu, même si je suis loin d'en être un expert. Or, lorsque Disney a racheté Lucasfilm et donc la licence, l'ancien univers étendu est devenu obsolète, portant désormais le nom d'univers Legends, étant remplacé par un nouvel univers étendu (le Canon) cohérent à l'évolution actuelle de la saga. Ce nouvel univers étendu est principalement composé des séries animées the Clone Wars et Star Wars Rebels, que j'adore, et qui constituent les seuls éléments du nouvel univers étendu que je connaisse.
Voilà qui termine la contextualisation  de la réflexion que je vais mener dans cet article.

Avant tout, je tiens à préciser que j'ai aimé Solo: a Star Wars Story. Cependant, cela ne m’empêche pas de l'analyser de manière critique, et donc de mener une interrogation sur sa pertinence. 

Comme évoqué dans ma critique à chaud, ce film raconte une histoire qui a déjà été raconté dans l'univers Legends (premier amour de Han, rencontre entre Han et Chewie, raid sur Kessel, partie de Sabbac avec Lando lui permettant de gagner le Faucon, etc). Même si le film actualise ces événements et que de nombreuses différences existent, le fond reste finalement très similaire. On a donc une histoire déjà connue et contée. Finalement, ce film ne sert qu'à rendre Canon des éléments de l'univers Legends. Je vais beaucoup comparer ce film à Rogue One, qui lui réussi le tour de force de conter une histoire inédite à partir d'un univers bien connu. 

Après ce premier élément d'analyse, je vais m'attaquer au cœur de la réflexion que je vous propose sur ce film: le fan-service. Par essence, le fan-service n'a aucune valeur de jugement. Il faut donc se pencher au cas par cas pour savoir s'il est réussi et cohérent. Solo est un cas d'école puisqu'il en est rempli, pour le meilleur comme pour le pire. En effet, il propose des éléments de fan-service parfaitement maîtrisés. L'utilisation de la Marche Impériale dans un spot de propagande, donnant un aspect méta à cette musique, m'a réellement marqué. De plus, revoir le bras droit de Saw Gerrera permet de tisser des liens bienvenus dans la saga et donne ainsi une histoire intéressante à ce personnage. D'autres références sont plus maladroites, paraissant forcées. L'exemple qui me vient en tête est la référence à la chasseuse de prime Aurra Sing. Ces deux cas de fan-service sont les plus courants dans le cinéma actuel, et s'il sont plus ou moins réussis, ils ne desservent pas l'oeuvre et n'endommagent pas l'histoire d'un film. Solo cependant contient une référence, un fan service central qui remet l'oeuvre en question: il s'agit de l'apparition de Dark Maul comme étant le cerveau tirant les ficelles de l'histoire. Cette révélation est problématique. Pour ceux suivant l'univers étendu, elle est sympathique et cohérente, mais pour ceux qui ne le connaissent pas, elle est au mieux incongrue et sympathique, au pire incohérente. Dans les deux cas, l'histoire du personnage étant bloquée dans l'univers étendu (les séries the Clone Wars et Rebels), aucun élément central de son histoire (sa survie, sa prise de pouvoir sur la pègre, sa mort) ne pourra être conté au cinéma sans devenir incohérent à l'univers étendu qui aborde déjà en détail ces éléments. Cette révélation si importante restera à jamais anecdotique au cinéma, ce qui est aberrant vu la popularité du personnage. Il aurait été plus judicieux d'utiliser un personnage inconnu des films, ou dont le destin après la guerre des clones reste à écrire (je pense notamment à Assaj Ventress). Rogue One aussi a utilisé un personnage qui a été créé dans l'univers étendu: Saw Gerrera. Mais il en écrit l'histoire, et ce personnage ne semble pas venir de l'univers étendu. Au contraire, on a l'impression que l'univers étendu semble l'utiliser comme s'il avait été créer pour le film, au même titre que les personnages dont c'est le cas. La non connaissance de l'univers étendu n'est absolument pas un problème pour ce personnage et son intégration à l'intrigue de Rogue One. Ce n'est pas le cas de Dark Maul ici. 

Ainsi, ces deux éléments donnent la sensation que ce film est un produit de l'univers étendu. C'est une contradiction totale puisque l'univers étendu est sensé graviter autour des films. 

Malgré cela, malgré ce contre-sens absurde, j'aime ce film, comme j'aime l'univers étendu finalement. Mais je comprends son échec au box office. Ce film est une aberration commerciale, ce qui n'enlève rien à ses qualités artistiques. 

A bientôt, et que la force soit avec vous. 


dimanche 22 juillet 2018

KISS à Cordou (12/07/2018)

Bonjour.

Voici la chronique du concert de KISS que j'ai vu à Cordou le 12 juillet 2018. 

Tout d'abord, j'ai vu ce concert dans un cadre exceptionnel: la plaza de toros de Cordou! Il s'agit d'une arène servant habituellement aux corridas, qui s'est rempli au fur et à mesure de la soirée pour être complètement pleine pour Kiss. C'est le premier concert que je fais en Espagne, en ayant déjà fait en Italie, en Angleterre et en France bien sûr. Je ne suis pas arrivé longtemps en avance, mais j'ai quand même eu la chance d'être tout devant, presque aux barrières! Je n'ai pas pris beaucoup de photos des premières parties, car après une matinée de visite à Cordou, mon appareil photo n'avait plus beaucoup de batterie.


Le premier groupe à jouer est the Blackmordia, groupe parisien qu'un ami m'a recommandé. L'écran géant en fond de scène diffuse le logo du groupe, ce qui est toujours sympathique. Il s'agit d'un groupe très atypique, mais excellent. Les musiciens arborent un look singulier mélangeant des éléments brillants (or et argent), avec un aspect androgyne, et un aspect de jeunes premiers pour certains... Ils sont charismatiques, et musicalement excellents. Ils jouent une musique plutôt cool, gorgée de synthé et d'atmosphère électronique, mais avec aussi un aspect très heavy. Il s'agit d'une musique indéniablement moderne et envoûtante. Cependant, le son trop moyen (les guitares s'entendent à peine) gâche un peu leur prestation, qui est pourtant bien aidée par un lightshow de jour convaincant. Malgré cela, le groupe convainc, mettant parfaitement l'ambiance, avec une communication efficace. Ainsi, le public est déjà en folie! 


Vient ensuite le concert de Mägo de Oz, groupe espagnol visiblement culte, avec énormément de fans dans le public. La batterie est magnifique, et le groupe soigne clairement son visuel, de l'image diffusée sur l'écran géant aux looks des musiciens.Les musiciens sont très nombreux, avec entre autres une chanteuse d'appoint, un violoniste électrique, un joueur de synthé, un joueur de flûte traversière, etc. L'intro du groupe est épique. Le groupe chante en espagnol, et joue un heavy metal épique avec des teintes power et folk. Les 9 musiciens sont charismatiques, dynamiques et sont très doués. Le guitariste soliste est excellent, et la chanteuse est hallucinante dans ces interventions en lead. Le son malheureusement est tout juste correct. L'ambiance dans le public est juste folle. Le groupe fait preuve d'une bonne humeur que le public partage, on sent une très forte communion lors de ce moment festif. Le groupe joue lors de la tombée de la nuit, profitant d'un très jolie lightshow. Un invité (un 2e chanteur) monte même sur scène lors d'un morceau. Ainsi, il s'agit d'un super show, même si je l'ai trouvé un peu long (presque 1h15), ne connaissant pas ce groupe qui met littéralement le feu à l'arène, et donc étant un peu extérieur à cette liesse générale.



A presque 11h30 du soir, le concert de KISS commence enfin, alors que je suis tout devant, au sein d'un public dense (qui m'a paru un peu lourd lors de l'attente, sensation venant d'un isolement linguistique dans une foule dynamique et bruyante). Heureusement, lors de l'attente, les supers morceaux diffusés (dont Dance Macabre) font patienter. Après le Rock'n roll de Led Zeppelin, les lumières s'éteignent, et après son intro classique, le groupe monte sur scène. 


Comme d'habitude avec Kiss, le son et le lightshow sont parfais. J'ai en particulier adoré l'introduction de Black Diamond, où les musiciens étaient éclairés de leur couleur symbolique. La scène est comme toujours magnifique, avec beaucoup d'écrans qui diffusent des images cohérentes et immersives. Le show du groupe est comme toujours parfais, avec beaucoup de pyrotechnie et de feux d'artifices. 


J'étais à quelques mètres des légendes, ce qui m'a permis de profiter de leur jeu incroyable. La setlist du groupe est classique mais efficace, avec suffisamment de renouvellement pour ne pas paraître redondante (ne serait-ce que dans la structure du show et donc l'ordre des morceaux). Bien sûr, les effets classiques sont toujours là (crachat de feu et de sang, tyrolienne, final grandiose avec pluie de confetti et serpentins, hommage aux anciens membres du groupe lors de Flaming youth, etc). Ainsi, comme toujours, le groupe est en parfait équilibre entre classiques et effets incontournables et renouvellement. 


Tout ceci étant dis, deux éléments ont transcendé pour moi ce concert. Ainsi, ce concert a été parfais et mémorable pour moi, j'y ai pris mon pied, à tel point qu'il est sur le podium des meilleurs concerts que j'ai fais de ma vie!


L'élément principal expliquant cela est le public tout simplement incroyable! L'ambiance est folle, j'ai rarement vu une foule aussi chaude, énergique et participative! J'ai pu me lâcher complètement, avec une foule qui faisait de même. Le public chante tellement fort à l'unisson que le groupe s'arrête longtemps juste pour l'écouter! Voilà une puissance et une énergie que je n'avais jamais vu! Par exemple, le public chante toute la chanson Detroit Rock City, y compris les parties guitares! Ainsi, la foule est un vrai acteur du concert, transcendant ce moment et offrant une communion incroyable avec le groupe. 


Bien évidemment, le groupe en joue. Les musiciens sont même particulièrement impliqués, authentiques et drôles. Par exemple, Paul est coquin et montre furtivement son téton. Gene use de mimiques irrésistibles, crache de l'eau sur le public, montre son alliance après avoir regardé des femmes, suce son micro, etc... Eric jongle avec ses baguettes, frappe de bas en haut ses cymbales... Bref, j'ai vu un groupe très proche du public et épanoui, qui s'amuse littéralement! 


Ainsi, ce concert est pour moi historique! C'est la 5e fois que je vois ce groupe, mais je ne m'en lasse toujours pas tant il est génial, proposant des concerts parfais et se renouvelant toujours. J'ai donc vécu grâce à lui et grâce au public une soirée dont je me rappellerais longtemps...

Setlist:

Deuce
Shout out it loud
War machine
Firehouse (avec Gene crachant du feu à la fin)
Shock me (finissant par un solo de Tommy qui tire des roquettes avec sa guitare)
Say yeah
I love it loud
Flaming youth
Dr love
Lick it up
God of thunder (après un solo basse qui voit Gene cracher du sang)
I was made for lovin' you
Love gun (Paul étant sur une plateforme au milieu du public)
Black Diamond (Paul jouant l'intro sur la plateforme, en profitant pour interpréter le riff de Stairway to heaven)
Rappel:
Detroit rock city
Rock'n roll all nite





jeudi 28 juin 2018

Guns'n Roses (Bordeaux)

Bonjour.

Voici ma chronique du concert bordelais des Guns'n Roses. Si je n'avais pas aimé leur concert parisien de l'année dernière, je suis quand même allé à ce concert, ne serait-ce que pour encourager la venue d'un tel groupe dans ma ville de province.

C'était pour moi le premier concert que je faisais dans le nouveau stade bordelais, le Matmut Atlantique. Je dois dire que ce stade a vraiment une politique honteuse! Il faisait plus de 30°, mais impossible de rentrer avec de l'eau... J'ai vu quelqu'un s'évanouir lors du concert, je ne me demande même pas pourquoi! Il faut dire que la sécurité est désagréable et fait du zèle. D'ailleurs, durant toute la soirée, des agents de sécurité se baladent dans la foule... Les toilettes disponibles en fosse sont des toilettes portables en plastique ridiculement petites et sales, sans robinet... Les buvettes ferment à 20h, sachant qu'il n'y avait plus de bière à 18h30! Pas de merchandising à l'intérieur du stade, et il faut faire 30min de queue pour acheter une bouteille d'eau de 30cl à 3€... C'est une honte, c'est dangereux et inhumain. Le stade doit revoir sa politique en urgence ou se faire massivement boycotter! 

Le premier groupe à jouer est the Pink Lips, dont la chanteuse est la fille du bassiste Duff McKagan des Guns'n Roses. Le son est juste correct. L'écran géant en fond de scène diffuse des images travaillées très sympathiques, dont le logo du groupe qui vibre. Le groupe n'est clairement pas au niveau d'une première partie de stade. La chanteuse en fait des caisses mais n'a absolument pas de voix! C'en est presque malaisant... Ce groupe a une carrure amateur flagrante, sans talent ni proposition musicale intéressante, ce qui témoigne d'un piston honteux... 

Vient ensuite le concert de Rival Sons. Après une intro de western très cool, le groupe monte sur scène, avec un son plutôt bon et une image en fond très jolie. Le groupe joue un stoner cool avec un côté sudiste très fort. Les musiciens sont bons, en particulier le guitariste, jouant avec beaucoup de groove. On sent le groupe bien plus pro, qui a de l'expérience et un véritable propos. Il propose une vraie variété dans les morceaux, et a une vraie identité, cohérente dans tous les aspects: musique, instruments, look des musiciens, etc. Le public ne s'y trompe pas, puisqu'il écoute et applaudi, là où il n'avait rien à faire du groupe précédent. C'était donc un très bon moment, avec un groupe qui remplie sa mission de mettre l'ambiance!

Je n'ai pas pris de photo jusque là car vu la politique du stade, j'ai préféré ne pas prendre de risque et attendre les Guns'n Roses pour sortir mon appareil.


Voici enfin le concert principal de la soirée, le concert des Guns'n Roses. Pour nous faire patienter, le groupe diffuse une vidéo d'animation très cool d'un tank qui tire sur des zombies, avec drapeau français et mention de Bordeaux sur le logo du groupe. Puis après une intro en animation très cool, le groupe monte sur scène. Le son est bon voir même excellent, la scène est sympa et l'écran géant de fond diffuse des images toutes très belles, et souvent bien employées (même si parfois la cohérence avec la musique est tirée par les cheveux). Le lightshow est excellent. De plus, la nuit qui tombe durant le concert offre un peu de magie au set, particulièrement pendant les reprises instrumentales et November Rain. Enfin, le groupe utilise à bon escient beaucoup de feux d'artifice, de pyrotechnie et de gerbes d'étincelles. 


Les musiciens sont absolument extraordinaires, et ont tous une très bonne énergie... Ils se déplacent et courent beaucoup, offrant une très bonne occupation de l'espace scénique. Ils sont tous mis en valeur au moins une fois, y compris ceux qui ne font pas partie du line-up d'origine. L'ambiance dans la foule est excellente, le public étant participatif et impliqué. La setlist est excellente et bien articulée, avec beaucoup de moments d'improvisation, de morceaux allongés, de reprises, offrant une réelle plus-valu. L'interprétation est parfaite de la part de tous. Le groupe, en plus de 3h de concert, joue tout ses tubes, comme (dans l'ordre mais pas exhaustif): It's so easy, Mr Brownstone, Welcome to the jungle, Rocket queen, Shadow of your love, You could be mine, Civil war (avec le riff de Voodoo Child joué à la whawha en fin de morceau), Yesterday, improvisation blues, thème du Parrain, Sweet child o'mine, Wish you were here, Laïla, November rain, Black hole sun (morceau qui me révulse habituellement, mais qui ici, bien interprété, est passé), Only women bleed, Knockin' on heaven's doors, Nightrain (avec des bruit de sirène de train en début), et en rappel Don't cry, Patience (jouée intégralement en acoustique), et Paradise city en guise de final grandiose, avec feux d'artifice, pyrotechnie, pluie de confetti bleu blanc rouge, et avec Axl qui jette son micro dans la foule! Comme autres effets notables, sur To live and let die, on peut entendre des bruitages de flingue raccord à l'image et la musique. Egalement, sur Coma, on entend des bruits de bip hospitalier dans le tempo. 


Ce qui m'a le plus marqué lors de ce concert, c'est la forme d'Axl Rose! Il sourit, il danse, il chante correctement voir même très bien, à défaut d'être parfais, même dans les aiguës. Une preuve de cela est le nombre élevé de chansons calmes où sa voix est mise en valeur, chansons qu'il maîtrise, nous offrant de beaux moments. J'ai l'impression d'être face à une autre personne par rapport au concert parisien. Il communique beaucoup avec le public, et le fait participer. Il est même humble devant lui: il le salut souvent, le remercie, et présente les autres musiciens sans ego, jouant même sur la popularité de Slash! J'ai ainsi vu un vrai frontman qui assume son rôle avec plaisir et conviction... You're in the jungle, Bordeaux!!!


Ainsi, par rapport au concert parisien où il tenait la baraque, Slash est ici plus en retrait, Axl et également un peu Duff tenant le show. Il reste tout de même hallucinant, y compris à la talk-box, au bottleneck et autres, sortant des sons incroyables. C'est vraiment un grand virtuose.


J'ai adoré son duel avec Richard Fortus, guitariste que j'adore et qui brille ici. Je suis toujours admiratif des soli de Fortus où il joue une multitude de notes aux doigts à la main droite. 


Duff est excellent, puissant, et ultra charismatique... Il chante même une chanson de manière convaincante... Il en profite pour s'adresser au public en français et avec humour: Bonsoir motherfuckers, 1-2-3-4 en français, merci motherfuckers!


On sent ainsi une excellente communion entre le groupe et le public. Plus incroyable encore, on ressent une très bonne communion entre musiciens, bien meilleur qu'à Paris où elle était inexistante. Ils se regardent, posent côte à côte, sourient, et même se font quelques accolades! L'enthousiasme est ainsi présent sur scène, et donc forcément dans la foule.


J'ai ainsi pris mon pied lors de ce concert, encore une fois bien plus qu'à Paris. Ce show n'avait rien à voir tant le groupe a assuré. La reformation de ce groupe mythique semble enfin sincère, et fait sens. C'était un concert parfais, qui m'a donné des frissons... J'ai l'impression d'avoir assisté à un concert historique!!!