mercredi 17 juillet 2019

Kiss, Londres (O2 Arena)

Bonjour.

Voici ma chronique du concert que Kiss a donné à l'O2 Arena de Londres le 11/07/2019. Comme par miracle, j'arrive encore une fois à être très près de la scène, pour mon plus grand plaisir!


La première partie est très originale, puisqu'il s'agit d'un peintre! David Garibaldi est en effet un peintre américain qui peint de manière dynamique des stars du rock. Au son de la musique des artistes qu'il peint, il fait de grand gestes brusques et saccadés, comme s'il était en transe. Au final, ses peintures se révèlent réalistes. Ainsi, pendant une demi-heure, il peint des portraits de John Lenon, de Freddie Mercury puis de Kiss, sur une bande son adaptée.


Cette originalité est sympathique, mais ne parvient pas à mettre l'ambiance. L'artiste essaie de motiver la foule, de la faire chanter, mais il y échoue. Ce spectacle fait passer le temps, interpelle, sans plus. Il s'agit d'une mise en bouche originale, mais loin d'être transcendante. 


Le vrai spectacle commence après! Comme toujours avec le groupe, le son et le lightshow sont parfaits. Le concert que donne Kiss est très similaire à celui donné au Hellfest, s'agissant de la même tournée. Je vais donc plus m'attarder sur les différences, après un paragraphe traitant des points communs. 


La setlist est il me semble identique. Si elle est très plaisante et éclectique, j'aurais par exemple préféré les chansons God gave rock'n roll to you, Creatures of the night, Hide your heart ou encore Shock me (voir Outta this World) plutôt que Calling Dr Love ou Heaven's on fire. De plus, s'il est plaisant de voir Beth sur scène, il aurait été plus intéressant de la jouer en acoustique, voir au piano seulement, plutôt que rehaussée d'une bande, qui pour moi atténue l'émotion du morceau. Par contre, la présence d'un solo batterie est vraiment appréciable, surtout avec les effets de phaser employés. Eric Singer est magistral, corsant une fois encore son jeu, avec des plans de double intéressants. Comme autre point commun, il y a la disparition de la chorégraphie lors du deuxième solo de Black Diamond, que je trouve dommage, même si elle ne m'a pas empêché d'avoir des frissons lors de ce morceau. Je regrette aussi le fait que Gene monte grâce à une plateforme avant God of Thunder, au lieu de voler, ce qui perd en dynamisme. Enfin, il est dommage également que le groupe n'ai plus recours à une plateforme sur Lick It Up. Je suis bien sûr pointilleux. Il ne s'agit que de détails mineurs qui ne m'ont pas empêché d'apprécier le concert du groupe. 


La plus grande différence entre ce concert et celui du Hellfest est le public. Ici, j'ai eu droit à une ambiance de folie! Il s'agit du public de Kiss, contrairement en festival. De plus, sans la barrière de la langue, le public anglais donne de la voix, chantant toutes les paroles par cœur, y compris celles des couplets! Les gens sautent, chantent, etc. Il s'agit réellement d'un très bon public. Même s'il n'égale pas le public espagnol pour moi, ce public m'a permis de pleinement profiter du concert. J'ai donc bien plus apprécié ce concert londonnien que celui du Hellfest, où le public désagréable du festival m'avait gâché ce moment unique. 


De plus, Kiss propose ici sont show complet, jouissant de conditions techniques optimales (alors que le show était restreint au Hellfest). Il n'y a plus de flammes tournées vers le public, mais en revanche il y a des flammes immenses en fond de scène. Il s'agit enfin d'un show digne d'une tournée finale. Les plateformes octogonales et les lumières bougent souvent, presque à chaque chanson, proposant une variation de la structure de la scène très intéressante (alors qu'elle étaient statiques au Hellfest). Le passage des soucoupes volantes est incroyable et convaincant : les plateformes ont des hauteurs variables, et explosent toutes. L'image projeté sur l'écran géant est en lien avec la guitare, ce qui offre une expérience incroyable. 


Par rapport au Hellfest, le groupe propose moins de moment d'improvisations. Le show est plus calibré, mais reste authentique et jouissif. Paul raconte l'histoire entre Kiss et Londres. Gene est également plus lubrique que jamais, multipliant les gestes obscènes (comme avaler son micro) ou prenant des pauses rigolotes. Eric entre dans son jeu, tapant avec ses baguettes sur l'entrejambe du bassiste pendant le salut! 


Enfin, si Beth ne me donne pas autant de frissons qu'espéré (à cause de cette bande dommageable), amener le morceau avec un piano qui surgit du sol est une excellente idée, qui fonctionne parfaitement!


Bref, ce concert fut pour moi un excellent moment. Si le show était similaire à celui du Hellfest, j'ai bien plus pris mon pied ici. Toutes les conditions étaient réunies: le groupe au top avec leur show complet, et un public dévoué et sympathique. Grandiose!!!

Spider-man Far from home

Bonjour.

Voici mon avis sur le dernier film du MCU en date, Spider-man Far from home. Je l'ai vu en 3D et en VF. Les spoilers sont signalés en vert.


J'ai adoré ce film! Je ne vais pas en décrire tous les détails, préférant vous inviter à le voir.

Sur la forme, les acteurs sont excellents. Les effets spéciaux sont réussis. La musique est mémorable et augmente l'intensité des scènes. Seule la 3D est accessoire et se fait très peu sentir. Le film est très bien mis en scène, et aucun aspect technique ne vient desservir l'histoire.

Sur le fond, j'ai adoré le scénario de ce film. L'histoire prend place après les événements du dernier Avengers, Endgame. Les conséquences de la disparition puis de la réapparition de la moitié de la population sont bien évidemment traitées. Le film se concentre cependant sur son héro et sur son cercle social proche, et le fait admirablement bien. Il propose donc un ton de Teen Movie assumé, à la légèreté naturelle. Cette légèreté ne dessert en rien les enjeux. Spider-man est un adolescent hors-norme, ce qui est très bien traité. Des événements tragiques se produisent, mais la vie continue. Il est donc très appréciable de voir l'évolution de cette uchronie après l'ampleur épique des événements qui ont été montrés dans le film précédent. Ce Spider-man, comme le précédent, montre un point de vue quotidien, ce qui est très agréable. 
Les relations entre les personnages fonctionnent parfaitement. 
Le passage de flambeau entre Peter Parker et Tony Stark marche étonnement bien, alors que je trouvais cette relation forcée lors des films précédents. Happy sert beaucoup cela, et se montre très attachant. 
Les scènes d'actions sont grandioses et réussies. L'humour fonctionne parfaitement (surtout autour de Nick Fury). J'ai particulièrement été marqué par la blague tournant autour de Back in Black (écrite par Led Zeppelin!).  
Mysterio est également une pure réussite. Son revirement est certes prévisible (peut-être car j'avais été spoilé), mais est très intéressant. Ses manipulations sont incroyables et offrent une imagerie mémorable. Il est juste dommage que cela remette en cause le Multivers au sein du MCU, même si c'est le prix à payer pour un commentaire intéressant sur la crédulité de la population. 
Le film regorge de clins d’œil (comme par exemple l'allusion à la terre 616), ne serait-ce qu'en assumant sont appartenance à l'univers qui l'héberge. 
Il prépare également la suite de la saga. Lors de la scène finale, on peut voir une nouvelle tour à la place de l'ancienne tour des Avengers... Une pub pour cette tour visible en fond possède 4 phrases numérotées, hormis la dernière (une phrase du genre "What comes next) qui est désignée par un point d'interrogation, au lieu du chiffre 4. Pour moi, il s'agit d'une allusion évidente aux 4 fantastiques, la tour des Avengers étant remplacée par le Baxter Building.
Le film prépare également la suite des aventures de Spider-man, en osant dévoiler son identité à tous, via une manipulation relayé par J Jonah Jameson, joué par son interprète iconique
Enfin, le film suggère l'arc narratif Secret Invasion... 
Il ouvre donc des portes pour la suite de la saga, sans trop en dévoiler non plus.

Je vous invite donc fortement à voir ce film, si comme moi, vous avez suivit le MCU depuis ses débuts. 

dimanche 7 juillet 2019

Hellfest et Knotfest 2019

Bonjour.

Voici comme tout les ans ma chronique du Hellfest. Cette année, j'ai eu la chance d'assister aux trois jours du festival, ainsi qu'au Knotfest, qui avait lieu sur le site du Hellfest la veille de celui-ci. 

Avant de commencer à raconter chronologiquement ces quatre jours de festival, je vais faire quelques remarques générales. Depuis quelques années, j'entends les habitués du festival se plaindre de la dégradation de son ambiance. Si je leur donne raison avec le recul, c'est uniquement cette année que cette dégradation m'a frappé. Le festival étant à la mode, le public qui y assiste est de moins en moins sympathique. Beaucoup de spectateurs se comportent mal, sans aucune solidarité, agissant selon des clichés superficiels qu'ils ne comprennent visiblement pas, au vu de leur non connaissance des groupes qu'ils vont voir. C'est la première fois cette année que ce public m'a réellement gêné. Assister au Hellfest n'est plus une expérience confortable. La programmation justifie amplement d'y aller, mais il serait hypocrite de qualifier ce festival de rassemblement fraternel. Si bien sûr cet état des faits ne concerne pas la totalité des festivaliers, il est indéniable que l'ambiance du festival n'est plus agréable. Comme autre défaut cette année, la circulation dans le site a été très difficile, ce qui a été particulièrement gênant au vue de la suppression de toilettes aux abords des Mainstages. Il fallait parcourir la moitié du site pour y accéder!

Bref, je vais finir ici de souligner les défauts généraux de cette édition du festival, afin de me concentrer sur la chronique des concerts qu'il a hébergé (car après tout, la musique reste l'essentiel de ce genre d'événements).

Je suis arrivé sur place plus tard que prévu à cause de problèmes de voiture. Ainsi, j'ai manqué les concerts de Behemoth et Papa Roach qui m'intéressaient beaucoup. Powerwolf jouait lorsque je suis arrivé sur le site. Le concert qu'a donné le groupe m'a semblé aussi bon que celui que j'ai vu en salle, avec une ambiance aussi excellente. Même si j'ai vu ce concert de loin, je l'ai beaucoup apprécié, connaissant mieux l'univers du groupe.


Le premier concert qui m'intéresse réellement commence enfin! Il s'agit de Rob Zombie. Hormis les écrans, la scène est assez simple, le groupe n'ayant pas ses traditionnels micros. Le lightshow et le son sont bons. La setlist est également plutôt bonne, entre hits et reprises. Les images diffusées sur les écrans sont souvent raccord avec la chanson, ce qui n'était pas le cas la dernière fois que j'avais vu le groupe au Hellfest. Rob Zombie en profite même pour faire la pub pour son prochain film avec ces écrans! J'ai trouvé John 5 un peu absent, soft, en pilotage automatique. Il s'est réveillé à la moitié du show. Du coup, le membre le plus captivant du groupe est devenu Piggy D: il possède une énergie extraordinaire. Il est charismatique et captivant, changeant régulièrement de tenue, de masque  et d'instrument (comme le reste du groupe). Ainsi, ce concert fut un bon concert, meilleur que la dernière fois, même si je n'ai pas retrouvé le frisson des deux premiers concert que j'ai vu du groupe, qui étaient également au Hellfest.

Attendant la tête d'affiche de la soirée, j'ai ensuite vu de loin le concert d'Amon Amarth. Le décor de scène est assez simple, et le groupe utilise beaucoup d'effets pyrotechniques. Étrangement, le groupe me semble moins pitoyable que dans mes souvenirs. La musique très simple passe, sans marquer. pour moi, il s'agit de musique d'ascenseur version Metal. C'est superficiel, mais ça fait passer le temps sans trop de gêne. J'ai même parfois trouvé la voix du chanteur pas mal, chanteur qui possède un très léger charisme. Cependant, le groupe démontre sa superficialité en n'allant pas au bout de son concept. Il y a en effet pas tant d'ambiance viking, hormis un combat kitsch de viking sur scène et des accessoires ridicules (cornes, marteau, etc).  Les musiciens sont habillés de manière lambda (jean et t-shirt). Ils se prennent pour des viking mais n'en ont rien, si ce n'est le physique et la brutalité assourdissante. Bref, il me tardait la suite!


Slipknot, qui donne son nom au festival itinérant accueilli par le Hellfest, commence donc à jouer après Amon Amarth. Le son est très moyen. En revanche, la scène est magnifique et le lightshow est superbe. L'utilisation occasionnelle de la pyrotechnie est également agréable. Le groupe est très énergique, les musiciens étant complètement tarés (en particulier les percussionnistes). L'ambiance dans la foule est explosive, au point que je perde mes amis dans la foule dès la première chanson! En parlant de musique, le propos du groupe est très brouillon! Il s'agit d'une expérimentation de bruit, d'une volonté de brutalité sans limite, avec très peu de place pour les mélodies. Le groupe offre au public une bouillie sonore d'une violence inouïe. C'est particulièrement dommage pour les morceaux récents, desservis par cet aspect brouillon. Corey Taylor reste un bon frontman, malgré son changement de look que je trouve discutable. J'ai cependant beaucoup apprécié ses discours, en particulier ceux liés à la fierté du premier Knotfest européen. Enfin, j'ai trouvé le 3e tiers du concert plus mou et oubliable, après deux tubes d'anthologie. Bref, le propos du groupe ne m'a pas particulièrement parlé, et j'ai ainsi bien préféré leur performance de 2015.


Sabaton clôture cette première journée de festival. Le son est plutôt moyen, la voix du chanteur étant sous-mixée, et les guitares subissant quelques soucis en fin de concert. La scène est très belle, tous les aspects visuels étant soignés (écrans, décor de scène, costumes, instruments, batterie posée sur un tank, etc). Le groupe va au bout de son concept, le fond comme la forme étant soignés. Le groupe utilise beaucoup d'effets pyrotechniques, et possède un très bon lightshow. La présence de synthés sur bande donne un son propre et reconnaissable au groupe. Le gros plus de ce concert est la présence quasi systématique d'un chœur d'hommes costumés en militaires. Cela renforce grandement la musique martiale du groupe. Ainsi, ce concert est réellement excellent. Le public ne s'y trompe pas. Il laisse même le groupe sans voix en reprenant de longues minutes les mélodies des morceaux a cappella, le guitariste finissant par jouer en rythme avec le public dans un élan de spontanéité. Hormis le chanteur, le membre le plus charismatique est pour moi le bassiste, qui affiche un large sourire tout le concert. Le batteur m'a également convaincu, avec des roulements de cymbales très sympathiques. Cet excellent concert est clôturé par un jet de flyers à l'image du groupe! 
Le lendemain, le groupe remplacera au pied levé Manowar, qui a annulé son concert le matin même! J'ai assisté à ce deuxième concert de loin, le show étant logiquement très similaire. Le public de folie mange toujours autant dans la main du groupe, qui est visiblement ému et touché par cet accueil triomphale. Le chanteur fait chanter ses compagnons à cause de soucis de voix. Il y a même une table en fond de scène, qui accueille des personnes buvant l'apéro! Bref, Sabaton a été un des groupes les plus convaincant et mémorable du weekend, qui lui aura probablement rendu énormément service en terme de popularité en France.


Je me lève le lendemain pour Blackrain, groupe français que j'avais découvert en première partie de Steel Panther en 2012. Je n'ai pas eu l'occasion de voir le groupe sur les planches depuis, me plongeant cependant dans sa discographie. Le son de ce concert est très bon (comme le lightshow certes discret en pleine journée). Le groupe utilise à très bon escient les écrans géants du fond de scène. Visuellement, le groupe est moins glam qu'avant (les poils sur les épaules du batteur sont une faute de goût hideuse), ayant vieilli. Il reste cependant glam, ne reniant pas son style, l'ayant simplement fait évoluer vers moins d’exubérances. Dès la première note, je suis conquis! La musique glam du groupe est une réelle extase pour moi. Tous leurs morceaux sont géniaux, même ceux que je ne connais pas. La setlist est super, le groupe se permettant de jouer le riff de Sweet Child O'mine à la fin de son hymne Rock your city, annonçant la reprise  (opportuniste ?) de We're not gonna take it, que le groupe se réapproprie, en guise de conclusion. J'adore ce groupe, la voix du chanteur est mythique et me donne des frissons. Il m'a semblé entendre quelques chœurs sur bande, même si ce n'est pas systématique. Le public est observateur. Personnellement, j'ai pris mon pied lors de ce putain de bon concert! 



Je suis ensuite allé voir le concert de Diamond Head sous la Temple (endroit où j'ai le plus retrouvé une ambiance similaire aux anciens Hellfest). Après une intro de musique très sympathique, le groupe monte sur scène sous un bon lightshow. Le son est très moyen, la basse étant sur-mixée, noyant complètement le son du guitariste soliste. Hormis ce défaut assez dommageable, le show du groupe est excellent, simple et efficace. Il s'agit d'un concert authentique, à l'ancienne, sans bande ni tempo fixe... C'est un vrai bonheur! Le groupe joue un très bon heavy. Même si je n'en connais qu'un morceau, je ne me suis pas ennuyé, cette musique me parlant. Le groupe fait preuve d'énergie, de bonne humeur et d'une complicité communicatives. Le chanteur change même les paroles d'un refrain afin d'y inclure le mot Hellfest! Enfin, le final Am I Evil est grandiose, proposant un réel climax qui conclut un excellent concert.

Retournant vers les Mainstages, j'ai très succinctement assisté de loin au concert de Dagoba. J'ai trouvé le propos du groupe bien meilleur sans son ancien batteur. C'est presque devenu écoutable pour moi, voir même appréciable!


C'est ensuite l'heure du concert que j'attends le plus (après celui de Kiss bien sûr). Dream Theater joue sans aucune fioriture, proposant la scène la plus dépouillée du festival! Il n'y a qu'un logo diffusé sur les écrans à la fin du concert, et le pied de micro du chanteur, qui viennent rompre cela. Le lightshow est également discret (journée oblige). Le son est cependant parfait, et c'est bien là l'essentiel. En effet, le groupe se focalise uniquement sur la musique. Les différents musiciens font preuve d'une camaraderie palpable, montrant un très bon esprit, ce qui est très sympathique. La setlist est très bonne, entre extraits du nouvel album (Untethered angel et Fall into the light) et classiques (Dance of Eternity), même si elle souffre pour moi de quelques manques (Pull me under ou Metropolis part 1). Il s'agit d'un vrai bonheur que de voir ces virtuoses en action! Ils sont à la hauteur de leur réputation. Mangini, le batteur, est impérial! Il est plus rapide à une main que bien des batteurs, proposant des roulements vertigineux! Il s'agit d'un vrai régal. Le public reste attentif, ce qui est l'attitude à adopter pour ce genre de groupe. Bref, il s'agit d'un concert magistral! 


Grand écart ensuite avec le concert d'Ultra Vomit! Même si j'ai vu ce concert de loin, le son fût très bon. Le groupe propose un show chirurgical, après une intro géniale qui plonge directement dans l''univers parodique de ce combo. L'humour est omniprésent, et fonctionne à merveille. Le groupe fait une utilisation optimale des écrans et des effets pyrotechniques. Il propose un très bon spectacle, servi par une excellente setlist. Le public est déchaîné! Ce concert est un événement exceptionnel, le concert d'une vie, comme le dit si justement le groupe! Le show est rodé et incroyablement dense, au point que je ne vais pas pouvoir tout lister. Par exemple, le groupe fait monter le chanteur de Tagada Jones lors de la chanson qui parodie ce groupe (Chient géant). On s'attend donc logiquement à voir un des membres de Gojira monter sur scène avec eux lors du morceau Calogira, mais finalement il s'agit d'un sosie de Calogéro qui monte sur les planches! Le groupe bénéficie également de la présence d'un gospel puis de Jésus distribuant des médiators comme s'il s'agissait d'hosties sur la chanson Jésus. Il y a plein d'autres happenings, comme la distribution de croissants sur la chanson Boulangerie Pâtisserie, la présence de Manard au micro sur un morceau (Flokos assurant à la batterie), la présence du bassiste au micro également (laissant la basse à l'ancien bassiste du groupe!), le jet de confetti final, etc. Bref, voilà encore un concert magistral, le show d'une vie pour ce groupe si unique! 


Vient ensuite le concert des Dropkick Murphis. Le son est assez bon, comme le lightshow. La scène est plutôt belle, surtout accompagné d'une efficace utilisation des écrans géants. Le groupe utilise beaucoup d'effets, comme de la pyrotechnie, des jets de serpentins, de la fumée, etc. Pour moi, c'est effets font un peu tape à l’œil et sont hors-propos en ce qui concerne ce groupe. La musique est plutôt bonne, même si son aspect punk me lasse très vite. Je suis bien plus adepte de la musique irlandaise pure, qui n'est pas ici la priorité du groupe. Cette préférence ce reflète en ce qui concerne les chanteurs: malgré son charisme, j'aime moins le chanteur au béret, qui sait crier mais pas chanter! L'autre chanteur est pour moi bien plus convaincant. Ainsi, j'ai du mal à entrer dans ce concert, malgré le dynamisme de tous les musiciens. Le public lui est complètement déchaîné, ce qui ne m'a pas aidé non plus (c'est difficile d'être dans un public à l'ambiance incompatible avec son ressenti). Il y a beaucoup de pogos, de slams, de circle pit, ce que je trouve un peu hors-sujet pour un tel groupe (qui aurait plus sa place dans un pub). Cela montre au moins la popularité incroyable du combo. Personnellement, ce concert fut redondant, n'étant pas dans le même esprit que le public. J'attendais la fin, même si les quelques hits que je connais restent sympathiques à voir en live.



Enfin, pour conclure cette première journée de Hellfest, j'ai assisté au concert de Gojira. Le lightshow est plutôt bon, comme le son. Le groupe utilise pas mal d'effets comme de la pyrotechnie, de la fumée, des confetti, des serpentins, voir même un feu d'artifice à la fin. Les écrans géants sont très bien mis à profit, proposant une belle plongée dans l'univers onirique unique du groupe. Cependant, ce show ne tient pas ses promesses pour moi, à cause d'une setlist vraiment moyenne. L'ambiance retombe après le 1er tiers du concert. Peut-être est-ce du à la fatigue, mais je l'ai trouvé très longuet. Le groupe est cependant très pro et massif, si ce n'est dans la communication avec le public, qui fait très amateur. Si tous les musiciens sont charismatiques et énergiques, celui qui tire son épingle du jeu est Mario Duplantier, batteur extraordinaire dont j'adore le jeu. Les morceaux m'ont semblé légèrement réinterprétés, en particulier en ce qui concerne le chant. Joe utilise beaucoup plus sa voix claire que sa voix gutturale, comme s'il n'arrivait plus à crier. Bref, ce concert ne fut pas pour moi à la hauteur de mes espérances, le groupe n'ayant pas réussi à me remettre une baffe, comme il l'avait fait les deux fois précédentes où je l'avais vu. 


Me préservant pour le groupe que j'attends le plus (devinez lequel), je commence cette journée de milieu de festival par le concert des Deadland Rituals, super groupe formé d'anciens membres de Black Sabbath (le bassiste Geezer Butler), Guns'n Roses (le batteur Matt Sorum) et Billy Idol (le guitariste Steve Stevens). Le son est bon, le lightshow de jour efficace. La musique du groupe est plutôt sympa, mais loin d'être inoubliable. En revanche, le chanteur est ridicule, aussi bien dans son look que dans son attitude. Heureusement que le reste des musiciens est efficace! Le guitariste en particulier se démarque: il est très doué et redouble d'inventivité, utilisant un theremine ou un jouet pistolet! Il propose une belle recherche de son et jouit d'une excellente technique, proposant des soli impressionnant. La reprise de la chanson de Billy Idol est plutôt sympa. En revanche, la reprise finale du War Pigs de Black Sabbath est bancale, concluant un set très moyen qui permet au moins de passer le temps. 



Vient le tour de Whitesnake, qui profite d'un excellent son et d'un bon lightshow journalier. Le décor de scène est également très chouette. Le hard fm du groupe est très sympathique, les tubes joués à la fin du concert étant géniaux, surtout avec la participation du public. Les musiciens sont tous excellents, proposant par exemple un duel de guitare plutôt sympa même si un peu long. Ce dual a le mérite de montrer la virtuosité de ces gars. Pour moi, le membre le plus captivant est Tommy Aldridge, le batteur. Il arrive tel un papie fatigué derrière sa batterie, mais dès le premier morceau tape comme un dingue, faisant des moulinets avec ces bras et faisant bouger la plateforme surélevée où se situe sa batterie! Son solo est incroyable, le finissant même à mains nues! Il est impérial, montrant une énergie inégalée! David Coverdale, le chanteur, ne m'a malheureusement pas laissé la même impression. S'il garde son attitude de rockstar (avec détachement et légère moue), il n'a plus de voix. Les morceaux en perde de leur superbe, et son attitude intacte dénote donc avec ses capacités vocales réduites. Pour moi, il manque d'humilité au vue de sa performance. Ainsi, même si c'est un plaisir de voir sur scène une telle légende du Hair Metal, il est dommage que le voix ne suive pas. Le concert aurait été parfait sinon!


J'ai ensuite assisté au concert de Def Leppard. Le son est vraiment très bon, ce qui est une obligation vu son importance pour le groupe. Le lightshow est très beau, comme les images que diffusent les écrans géants. Les musiciens changent souvent de guitare, travaillant comme je l'ai dit plus tôt un son millimétré. Il s'agit de mon principal grief avec ce groupe: le son est pour moi trop aseptisé, millimétré, trop "parfait". Il s'agit plus d'une étude de son et de production que de la musique. C'est superficiel, ça manque d'authenticité et d'émotions. Bref, ça ne prend pas aux tripes! Comme autre défaut, l'attitude des musiciens sur scène est très prétentieuse! Hormis cela, il s'agit d'un très bon Hair Metal taillé pour les Arena voir les stades. Le batteur m'a même impressionné au vue de sa condition physique (il lui manque un bras): il est très en forme, proposant des plans de batterie convaincants. Bien sûr, les tubes finaux sont excellents et font passer un bon moment. L'enchaînement de ballades au milieu du concert est cependant un peu long. Ainsi, malgré mes soucies avec le groupe (en particulier avec son son), j'ai passé un très bon moment lors de ce concert.

Etant quasiment aux barrières de la Mainstage 1 afin d'être idéalement placé pour mon groupe préféré, j'assiste de loin au concert des ZZ Top qui se produisent sur la Mainstage 2. Le son est malgré tout très bon. Il semble n'y avoir rien de nouveau par rapport aux précédentes fois où j'ai vu le groupe au Hellfest, si ce n'est le bassiste qui prend souvent le chant. La reprise du thème des James Bond est très sympa. La setlist est très bonne. Les pinch harmoniques du guitariste aux doigts m'impressionnent toujours autant. Le groupe parle régulièrement avec le public. Le mot bière est écrit derrière la guitare. Bref, il s'agit probablement du meilleur concert du groupe à Clisson, grâce à une plus grande implication des musiciens et donc à une meilleure communion avec le public. Ainsi, le groupe recueille un immense succès sur La Grange à la fin du concert, le guitariste fumant un cigare en guise de conclusion. Il s'agit donc d'un très bon concert pour patienter avant le grand final... 


YOU WANTED THE BEST, YOU GOT THE BEST! THE HOTTEST BAND IN THE WORLD... KISS!!!!
Presque immédiatement après la fin du concert de ZZ Top, le concert de mon groupe préféré, KISS, commence. Il s'agit d'un concert typique de Kiss, qui est une expérience à part entière difficile à résumer. Le son est excellent, à défaut d'atteindre la perfection dont m'a habitué le groupe (la guitare soliste est légèrement sous-mixée). Le lightshow est splendide. L'utilisation des écrans géants est optimale. Il s'agit bien évidement d'un gros show, même si je m'attendais à mieux au vue des annonces en ce qui concerne cette tournée d'adieu gargantuesque. Finalement, il s'agit d'un concert "lambda" de Kiss. Les quelques innovations sont bien sûr très sympathiques. La présence de ballons  lancés dans le public est assez ludique. J'ai adoré le solo de Tommy Thayer, dans un décor de Space Invader, qui tire avec sa guitare sur des soucoupes volantes qui explosent! C'est une manière très intelligente de renouveler un gimmick. En revanche, je regrette que Gene ne vole plus en l'air avant God of Thunder, préférant être porté par une plateforme, ce qui perd en dynamisme. Idem, je regrette l'absence de plateforme sur Lick it up. Pour moi, il faut ajouter des effets et de la mise en scène, et pas en enlever. Il faut faire plus, pas moins. J'ai même l'impression qu'il y avait moins de confetti sur Rock'n roll all nite par rapport à d'habitude. Peut-être avais-je trop d'attentes, expliquant cette impression de moins. En effet, mes amis, dont c'était le premier concert de Kiss, ont pris une claque! Pour continuer sur ces mauvaises impressions, il m'a semblé que certains morceaux manquaient de vitesse ou de lourdeur (comme Detroit Rock City, God of Thunder ou War Machine). Enfin, j'ai toujours du mal avec l'abandon de la chorégraphie du deuxième solo guitare de Black Diamond. Pour compenser cette perte d'énergie, le groupe réveille son public avec des flammes dirigées vers lui, qui m'ont fait me baisser tant elles brûlent de part leur proximité! Malgré tout les petits défauts que j'ai souligné, le groupe assure, proposant une setlist plutôt bonne. C'est un réel plaisir de voir Beth interprétée sur scène, le batteur la chantant et jouant du piano sur une bande enregistrée (j'aurais cependant préféré que le groupe entier l'interprète en acoustique). Kiss joue plus de 2h15, ce qui reste impressionnant! Il propose même des passages réels d'improvisation, ce qui est un vrai bonheur, comme un duel de guitare! Le retour d'un solo batterie est également très cool. Eric Singer utilise plus de double grosse-caisse que d'habitude, montrant une adaptation de son jeu au contexte. Gene est toujours aussi lubrique, et tous les membres font preuve d'une camaraderie palpable. Paul Stanley est toujours un aussi bon frontman, utilisant beaucoup de "Hellfest" et de personnalisation, jusque dans les paroles des morceaux (adieu aux rumeurs de playback!). C'est juste dommage qu'il ne mentionne jamais l'aspect exceptionnel de ce concert, qui est sensé être le dernier au Hellfest voir en France... Le public donne de la voix, surtout au début... Mais il ne s'agit pas pour autant d'un public agréable! En effet, le pire aspect du concert pour moi est ce public, le pire que j'ai vu pour un concert de Kiss. Les gens sont devant Kiss comme devant un groupe lambda. Il y a même des slams, ce qui est une honte! Les gens filment à outrance, ne se préoccupant des autres. Pourtant, ils me jugent lorsque je chante les paroles du groupe et que je saute au rythme de sa musique! Après la merveilleuse ambiance de l'excellent public espagnol du concert de Kiss que j'ai vu l'année dernière, il s'agit ici d'une douche froide... Public de connards!!! 
Un concert de Kiss reste un événement. Mais il s'agit presque pour moi d'une légère déception, car ce concert fut un peu en deçà de mes attentes habituelles, à cause de promesses moyennement tenues (le groupe est à l'étroit sur la scène du Hellfest, proposant un show réduit) et d'un public ignoble. J'ai quand même adoré, j'ai passé un bon moment en compagnie de Kiss... Mais sans le frisson habituel... L'essentiel est que mes amis qui ont vu le groupe pour la première fois ont adoré! Car Kiss, c'est avant tout du partage (d'où l'importance du public). En ce qui me concerne, j'attends avec impatience leur concert à Londres, où j'espère voir le show complet, et avec un bon public... Et dès que le groupe passe en Espagne, j'y retourne! De tout les publics que j'ai fréquenté, c'est clairement le meilleur!



Après une bonne nuit de sommeil (me permettant de me remettre de mes émotions), je commence cette dernière journée d'hostilités avec le concert de Tesla. Le son est bon, portant un concert très sympathique. Il s'agit d'un hard rock affilié au Hair Metal (un genre bien fournit cette année, pour mon plus grand plaisir). Les musiciens sont excellents. En particulier, j'adore la voix si particulière du chanteur, qui possède également un look très cool. Il manque cependant d'un brin de communication avec la foule. Bref, voilà en très bon moment lié à un concert convaincant!


La fatigue étant de plus en plus prenante, je décide de finir le festival assez loin des scènes, afin d'être au calme (ce qui explique de moins bonnes photos). Malgré cette distance, le son d'Anthrax est plutôt bon. La scène est joliment décorée, et le lightshow de jour est bon. Le groupe est toujours autant énergique, proposant un Thrash cool et fun. Leur reprise d'Antisocial est toujours un succès, comme leur morceau Indians. Si le frontman est charismatique, le guitariste Scott Ian est également efficace lorsqu'il s 'agit d'haranguer la foule. Hormis quelques manques dans la setlist, il s'agit d'un concert très sympathique. 



Ensuite, Lynyrd Skynyrd, un des groupes que j'attendais le plus du festival, monte sur les planches. Le son est très bon, la scène est belle, et les écrans sont bien utilisés. Le groupe joue un excellent rock sudiste très appréciable, proposant par exemple d'excellentes harmonies de guitare (il y a 3 guitaristes dans le groupe). Il y a beaucoup de monde sur scène, dont un vrai piano à queue, qui donne un réel cachet sonore au groupe. Le frontman est bon. J'apprécie tout le concert, même si je ne connais que très peu des chansons du groupe. Je me laisse emporter par ce Rock magnifique, retrouvant mes racines musicales plus calmes mais tout aussi puissantes car chargées en émotions. La chanson parlant notamment de sa mère est forte en émotions. L'utilisation de photos sur les écrans lors de cette chanson est touchante. Il est impossible lors de ce concert de ne pas bouger et danser (certains dans le public danse le rock, ce qui est très cool et bien plus approprié que des slams). Le groupe propose quelques chorégraphies très chouettes. Le final sur Sweet Home Alabama est évidemment grandiose, rehaussé d'une participation dynamique du public. Le rappel sur Free Bird est également grandiose, me donnant des frissons. Le groupe rend un très bel hommage sur les écrans aux membres décédés, utilisant même une bande vidéo de l'ancien chanteur sur le deuxième couplet de la chanson. Enfin, le solo final est un véritable climax orgasmique! Le groupe quitte la scène pendant que les écrans diffusent une présentation des membres sous forme de générique de film, concluant un concert marquant chargé en émotions! 



Après ce concert grandiose, je décide de faire une pause. Je n'assiste donc qu'à la fin du set de Lamb Of God, qui profite d'un très beau décor de scène, d'un excellent son, d'un superbe lightshow et de très bons effets d'écrans. La chanson Led to Rest est incroyable! Le public est en feu (circle pit, dont le géant de Redneck). Le frontman est volubile, rendant hommage à sa scène (et notamment à Cannibal Corpse et Slayer). Bref, ce concert avait l'air massif! 



Vient ensuite le tour de Slash featuring Myles Kennedy and the Conspirators. Le son est plutôt bon, une fois les grésillements de début de concert passés. La scène est simple et classique (toujours le même logo en fond sur les écrans), si ce n'est la fumée en constante ascension derrière le groupe. Le lightshow est magnifique. L'essentiel est bien la musique, qui est excellente. Le groupe fonctionne à la perfection, ce projet étant bien plus qu'un simple projet solo d'un des membres d'un groupe célèbre. Myles Kennedy est toujours un aussi bon frontman charismatique, doublé d'un chanteur incroyable. Slash aligne les soli impressionnants. Le groupe rend hommage à Lemmy, jouant une chanson durant laquelle le bassiste chante. Enfin, le trio final, composé de Nightrain, Anastasia et World on Fire, est jouissif! Ce groupe est une valeur sûre, malgré l'absence de plus de reprises des Guns'n Roses et d'un concert plus simple (moins de guitares extravagantes dans les mains de Slash).



C'est enfin l'heure du dernier groupe que je verrais lors de cette édition du Hellfest: Slayer! Après une super introduction, le groupe monte sur une très belle scène, utilisant de magnifiques backdrops. Le lightshow est bon, comme le son. Le groupe propose de nombreux effets pyrotechniques très sympathiques, faisant preuve d'un volonté de proposer un show conséquent et unique. Il joue derrière son logo en métal pris dans des flammes, ou derrière des flammes formant des croix renversées! Cependant, malgré ces efforts, le show est finalement vite monotone et donc vite lassant. Le batteur est pour moi toujours autant insupportable: il est incapable de garder un tempo! Dès le premier morceau, il ralenti de fatigue. Par contre, il accélère les passages lents! Il n'a aucun groove, il est souvent bancal et approximatif... Il n'est clairement pas au niveau! J'en suis venu à me demander si une de ses grosses-caisses n'était pas défectueuse! Ce n'est pas possible de jouer aussi mal dans un groupe aussi connu! Le break batterie d'Angel of Death est pathétique! Ainsi, ce groupe n'est pas aussi furieux et puissant que devrait l'être Slayer... C'est presque mou! Tom Araya est cependant très sympathique, et assure la position de frontman (même s'il ne mentionne pas le fait qu'il s'agisse du dernier concert français du groupe). Raining blood est malgré tout loupée, et est amputée de sa fin épique. Le groupe tente de proposer un réel show final grandiose, mais échoue complètement en négligeant l'essentiel: la musique. Ainsi, pour moi, Slayer s'est arrêté au départ de leur batteur Dave Lombardo. Il s'agit ici de la fin d'une vaste mascarade.

Voilà en ce qui concerne cette édition 2019 du Hellfest, riche en concerts de qualités. Malgré les défauts, malgré le public, je continuerais très probablement de revenir, ne serait-ce que pour profiter de tant de concerts!

Pour conclure, voici un classement (très subjectif) des concerts auxquels j'ai assisté. Les groupes jouant dans des registres très différents, et avec des moyens très différents, ce classement a été complexe à mettre en place, et est loin d'être parfait.  A l'année prochaine!


Kiss
Dream Theater
Ultra Vomit
Lynyrd Skynyrd
Blackrain
Slash
Sabaton
ZZ Top
Def Leppard
Whitesnake
Diamond Head
Tesla
Rob Zombie
Anthrax
Gojira
Slipknot
Dropkick Murphis
Deadland Rituals
Slayer