Bonjour.
Voici ma chronique du concert de Charlélie Couture à l'Entrepôt (4 avril 2019).
Il s'agit du premier concert que je fais dans cette salle. J'y retrouve ma mère à l'heure précise où devait commencer le concert, après être resté bloqué plus d'une heure dans les embouteillages. Heureusement, le concert ne commencera que quelques minutes après qu'on se soit installés. La salle est en configuration assise. Les places sont d'ailleurs assez petites et serrées, au point que ça en devienne presque inconfortable pour moi en fin de concert. Je terminerais ce paragraphe par une réflexion personnelle: avant le concert, un responsable vient présenter l'artiste du soir et en profite pour annoncer que les photos et vidéos sont interdites... Les concerts où les appareils photos sont interdits m'énervent au plus au point, et me frustrent. Pour moi, c'est un réel plaisir de prendre des photos en concert, ces photos ayant une importance sentimentale et mémorielle. Il est d'autant plus absurde que tout le monde ayant des téléphones, interdire l'appareil photo est inutile (si ce n'est frustrer les gens avec des photos de mauvaises qualités). Je comprends qu'il soit désagréable d'avoir la vue bouchée par des centaines de téléphones en l'air. Mais il s'agit plus de bon sens : mieux vaut éduquer à prendre des photos sans gêner les autres plutôt que d'interdire fascistement cette pratique. Personnellement, je fais attention à lever le moins possible mon appareil en l'air, au dessus de ma tête, et à prendre des séries de photos sur des temps très courts... Bref, il est temps de clore ce billet d'humeur pour entrer dans la description de ce concert.
Pas de première partie, Charlélie Couture commençant directement seul sur scène, ses musiciens le rejoignant au fur et à mesure. Le son est parfait, et le lightshow est simple mais efficace (même si les lumières en forme d'étoiles restent une faute de goût qui rend cheap). La musique, surtout lors de la première moitié du concert, est assez planante, atmosphérique, développant différentes ambiances. Le public est calme et attentif, profitant du propos poétique de la soirée. Si je n'en connais que des bribes, les chansons restent cohérentes, le groupe gardant une patte forte malgré la variété d'ambiances proposées (rock, folk, blues), qui bénéficient toutes d'une teinte américaine. Il y a également une part importante d'improvisation.
Les musiciens sont excellents. Le guitariste, dont les mimiques et postures me font penser à Slash, est incroyable. Il bénéficie d'un des plus beaux sont de guitare que j'ai pu entendre, d'une clarté et d'une finesse incroyables. Il maîtrise à la perfection son son et son instrument. Le violoniste n'est pas en reste, proposant des solos similaires à ceux d'une guitare électrique, à renfort de wha wha. Il est doué au point de proposer des phases de questions-réponses et de dual avec le guitariste. Les autres musiciens assurent le boulot sans soucis. Vers la deuxième moitié du concert, l'ambiance décolle grâce à des morceaux plus rock, mais aussi et surtout grâce à des morceaux plus connus: Comme un avion sans aile bien sûr, qui bénéficie d'une touchante introduction de Charlélie Couture nous expliquant sa conception de l'artiste (dont j'adhère pleinement); et également une reprise toute en émotion de Pars d'Higelin. Le public ne s'y trompe pas et termine même le concert debout (me permettant la prise de quelques photos). Charlélie Couture propose deux rappels, faisant preuve d'une vraie sincérité, finissant même par promettre de venir dans le hall signer des autographes, ce qu'il fera.
Si je connais très peu le répertoire de cette artiste, j'ai passé un excellent moment en sa compagnie, profitant d'un concert à ambiances toutes en subtilités.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire